dimanche 23 juin 2013

Souvenir

Consigne faire des alexandrins, les mots en gras sont imposés.
Souvenir
 
…                                                  longtemps
…                                                    débarcadère


 
…                                                          soir
…                                                      silence


 
…                                                         partir
…                                                          flamme


 
…                                                            vent
…                                                          morte
Madeleine : clic
Marc : clic 

jeudi 13 juin 2013

Ré écriture

Le 04/06/2013 16:08, Nicole Bossy a écrit :
Bonjour tutti,

Ci dessous une ré-écriture d'un des paragraphes de la consigne d'hier :

Ils ont l’air d’être surs de ces mots que j’ignore
Ils ont l’air de savoir, l’énoncent clairement
ça sonne comme un glas, comme un vase se brise
que personne sur terre ne peut combler d’amour
que nos âmes sont seules, affamées de tendresse
qu’il faut cueillir le jour car jamais il ne dure
et que chacun est seul, au mieux se croise-t-on
dans des moments d’ivresse, sur des malentendus.

Ce sordide savoir, clef du bonheur, dit-on
Arrive un peu tard, dans ma vie, je dois dire
A dix ans, à douze ans, me l’aurait-on soufflé
Il m’aurait prévenu de mille déceptions
D’échecs en tout genre et de printemps gâchés
Mais la leçon m’est dite à l’orée de mes jours
Il faudrait donc changer, et renoncer encore
A cette idée d’amour aux ravages brûlants
A ce rêve insensé que l’amour n’est vivant
Que s’il dévaste tout et emporte nos digues.

Je n’ai jamais pensé qu’il puisse être autrement
Et aujourd’hui encore je n’en veux rien savoir
Aimer à ma manière et être aimé de même
Que l’amour soit tempête, ouragan et séisme
Qu’il balaye nos vies, ne jamais s’alanguisse
Je veux qu’il soit ainsi, c’est ma seule exigence.

Si cela ne peut-être, je préfère mourir.

Nicole Bossy
  06.07.35.59.33

Eric 
 
             Pour qui sonne le glas
 
 
Ils ont l’air d’être surs de ces mots que j’ignore, 
Ils ont l’air de savoir, comment vaincre la mort.
 
Ça sonne comme un glas, comme un compte à rebours, 
Que personne ne peut, être comblé d’amour ; 
Que nos âmes sont seules, affamées de tendresse, 
Qu’il faut cueillir le jour dans ces moments d’ivresse
Car jamais il ne dure et que chacun est seul. 
Au mieux se croise-t-on, six pieds sous le tilleul. 
 
Ce sordide savoir, clef du bonheur, dit-on 
S’annonce bien trop tard, dans ma vie, sans passion.
A dix ans, à douze ans, me l’aurait-on soufflé 
Il m’aurait prévenu de mille camouflés, 
D’échecs en tous genres et de printemps austères, 
Car la leçon s’impose à la fin de l’hiver. 
Mais pourquoi faudrait-il, renoncer maintenant 
A cette idée d’Amour, aux ravages brûlants, 
A ce rêve insensé qui n’existe vraiment 
Que s’il dévaste tout dans la vie des Amants.
 
Je n’ai jamais pensé qu’il en soit autrement 
Et aujourd’hui encore, inexorablement, 
Je veux, à ma manière, aimer et être aimée. 
Que l’amour soit tempête, ouragan déchainé, 
Qu’il balaye nos vies, nos désirs d’abstinence,
Brise nos épitaphes, c’est ma seule exigence. 
 
Et si cela ne peut, j’entends dans un soupir
Au loin sonner le glas et préfère mourir. 


Le 11/06/2013 20 :03, Nicole Bossy a réécrit :

Ils ont l’air d’être surs de ces mots que j’ignore
Ils semblent les savoir, les énoncent vraiment
ça sonne comme un glas, comme un vase se brise
que personne sur terre ne peut combler d’amour
que nos âmes sont seules, affamées de tendresse
qu’il faut cueillir le jour car jamais il ne dure
et que chacun est seul, au mieux se croise-t-on
dans des moments d’ivresse, sur des malentendus.

Ce sordide savoir, clef du bonheur, dit-on
Arrive un peu tard, dans ma vie, je dois dire
A dix ans, à douze ans, me l’aurait-on soufflé
Il m’aurait prévenu de mille déceptions
D’échecs en tout genre et de printemps gâchés
Mais la leçon m’est dite sur la fin de mes jours
Il faudrait donc changer, et renoncer encore
A cette idée d’amour aux ravages brûlants
A ce rêve insensé que l’amour n’est vivant
Que s’il dévaste tout et emporte nos digues.

Je n’ai jamais pensé qu’il puisse être autrement
Et aujourd’hui encore je n’en veux rien savoir
Aimer à ma manière et être aimé de même
Que l’amour soit tempête, ouragan et séisme
Qu’il balaye nos vies, ne jamais s’alanguisse
Je veux qu’il soit ainsi, c’est ma seule exigence.

Si cela ne peut-être, je préfère mourir.

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Marc :

Ils sont infaillibles tous ces mots que j’ignore,
Exprimés clairement, ils semblent possédés,
Comme un vase se brise ils sonnent tel un glas.
Nos âmes sont seules, affamées de tendresse
qu’il faut cueillir le jour car jamais elle ne dure
Hélas, personne sur terre ne peut combler d’amour,
Je rêve d'harmonie, d'une vie de bonheur
au mieux se croise-t-on, sur des malentendus.

Ce sordide savoir, clef du succès, dit-on
Arrive un peu tard, dans ma vie sabotée.
Sans tarder, à six ans, me l’aurait-on soufflé,
Il m’aurait prévenu de mille déceptions
D’échecs en tout genre et de printemps gâchés
Mais la leçon m’est dite sur la fin de mes jours
Il faudrait donc changer, et renoncer encore
A cette idée d’élan aux branlebas brûlants
A ce rêve insensé que l’amour n’est vivant
Que s’il dévaste tout et emporte nos digues.

Je n’ai jamais pensé qu’il puisse être autrement
Et aujourd’hui encore je n’en veux rien savoir
Aimer à ma manière et être aimé peut être ?
Que l’amour soit tempête, ouragan et séisme
Qu’il balaye nos vies, ne jamais s’alanguisse
Je veux qu’il soit ainsi, c’est ma seule exigence.

Si cela ne peut-être, je préfère mourir.